OTTAWA, le 1 juin 2023 – Les chercheurs en santé de la prochaine génération sont le moteur d’une population en bonne santé, d’une économie vigoureuse et d’une nation innovante. Pourtant, ils sont gravement sous-financés, selon Recherche Canada : Une alliance pour les découvertes en santé. « La stagnation des investissements dans la recherche et la hausse de l’inflation et du coût de la vie font en sorte que les jeunes talents en recherche du Canada peinent à joindre les deux bouts », déclare la Dre Rose Goldstein, présidente du conseil d’administration de Recherche Canada et professeure de médecine à l’Université McGill. « Nous poussons vers la porte de sortie des talents de classe mondiale qui sont l’avenir de la recherche en santé et des solutions innovantes dans le domaine de la santé au Canada. Nous ne pouvons plus continuer dans cette voie. » Ce message est lancé alors qu’une pétition au gouvernement du Canada exigeant une meilleure rémunération des étudiants diplômés et postdoctoraux au Canada a dépassé les 500 signatures requises pour que la pétition soit présentée à la Chambre des communes. Menés par l’organisation Soutenez notre science et parrainée par la députée libérale Iqra Khalid (Mississauga—Erin Mills), les Canadiens demandent au gouvernement fédéral d’investir dans la prochaine génération de chercheurs canadiens en augmentant le financement des bourses d’études, des bourses postdoctorales et des subventions à la recherche par l’intermédiaire des conseils subventionnaires du Canada. « Recherche Canada abonde dans le même sens que Soutenez notre science quant à l’importance cruciale de réinvestir dans les étudiants et les stagiaires en recherche », ajoute Mme Deborah Gordon-El-Bihbety, présidente-directrice générale de Recherche Canada. « Les chercheurs en début de carrière au Canada sont financés principalement par les subventions à la recherche réalisée à l’initiative des chercheurs, qui sont versées par les trois conseils subventionnaires. En réinvestissant dans la recherche au sens large, nous renforcerons également le soutien à la prochaine génération de talents en recherche. » « Pour assurer la vigueur de l’économie de l’innovation au Canada, il est essentiel que l’écosystème de la recherche et de l’innovation en santé soit solide, efficace et collaboratif. Or, les talents en recherche sont l’épine dorsale d’un tel écosystème », souligne M. Ryan Wiley, Ph. D., conseiller spécial en matière de politiques et président de Shift Health. « Pour être compétitif dans le marché mondial et retenir les chercheurs canadiens de calibre mondial, le Canada doit s’engager à réinvestir massivement dans cette recherche. » À propos de Recherche Canada Recherche Canada est une alliance nationale vouée à l’augmentation des investissements dans la recherche en santé par le biais de la défense collaborative des intérêts et de l’engagement des gouvernements, des universitaires, de l’industrie et des organismes sans but lucratif dans les efforts visant à accroître le soutien du financement à long terme de la recherche en santé. Pour en savoir plus, visitez rc-rc.ca. – 30 – Personne-ressource pour les médias : Mme Christie Tomkins Gestionnaire des politiques et des affaires publiques Recherche Canada 613-234-5129 ctomkins@rc-rc.ca
Cellules souches : Une nouvelle approche de reprogrammation pour améliorer leur potentiel Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) « … découvre une façon prometteuse d’améliorer le potentiel des cellules souches pluripotentes, telles que les cellules souches embryonnaires, couramment utilisées pour des applications de médecine régénérative. » MOTS CLÉS: Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), Université de Montréal Transmission périnatale du VPH: de nouvelles données encourageantes UdeM Nouvelles « Cette avancée réalisée à l’Institut de recherches cliniques de Montréal pourrait ouvrir la voie vers de meilleurs diagnostics. » MOTS CLÉS: Université de Montréal, Centre de recherche du CHUM Les résultats du sondage 16 publiés aujourd’hui révèlent une stagnation de la santé mentale des Canadien(ne)s Recherche en santé mentale Canada « Cela indique que la stagnation des améliorations de la santé mentale signalée dans le sondage précédent se poursuit. » MOTS CLÉS: Recherche en santé mentale Canada Les visites à l’Urgence et les hospitalisations liées à la consommation de cannabis pendant la grossesse ont quasiment doublé depuis sa légalisation Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa « Dans le cadre de l’une des plus importantes études menées sur les changements dans la consommation de cannabis durant la grossesse depuis sa légalisation … » MOTS CLÉS: Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, ICES, Unity Health Toronto 1,25 million de dollars consacré à la santé mentale de la petite enfance dans tout le Canada pour améliorer la situation des enfants vulnérables Portail SRI « Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) apportent l’appui nécessaire à une initiative visant à promouvoir la santé mentale dès le plus jeune âge, avec le soutien fondamental du Réseau pour la santé du cerveau des enfants … » MOTS CLÉS: Réseau pour la santé du cerveau des enfants, Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) apportent l’appui nécessaire à une initiative visant à promouvoir la santé mentale dès le plus jeune âge, avec le soutien fondamental du Réseau pour la santé du cerveau des enfants VANCOUVER, Le 24 mai, 2023 – Les Instituts de recherche en santé du Canada ont annoncé le 4 mai, un nouvel investissement de 1,25 million de dollars dans l’Initiative pour la santé mentale de la petite enfance (Mental Health in the Early Years Initiative, ou MHITEY) afin de soutenir le projet communautaire de Parcours clinique en santé mentale des nourrissons et des tout-petits (Infant and Early Mental Health [IEMH] Care Pathways), Leading the Way. Cette initiative s’appuie sur des travaux précédemment financés par le Réseau pour la santé du cerveau des enfants (RSCE) et l’Institut du savoir sur la santé mentale et les dépendances chez les enfants et les jeunes. Ce nouveau financement appuie la mise en œuvre de travaux scientifiques qui nous permettront de mieux comprendre comment améliorer, de façon systématique et équitable, des interventions, fondées sur des éléments probants, visant les jeunes enfants et les personnes qui en ont la charge. Le Dr James Reynolds, directeur scientifique du RSCE et professeur à l’Université Queens et la Dre Chaya Kulkarni, directrice de la Promotion de la santé mentale des nourrissons et de tout-petits (IEMH) à l’Hôpital pour enfants malades (SickKids Hospital), contribuent depuis longtemps aux initiatives concernant la santé mentale des enfants. Ils collaborent maintenant avec des collègues pour mettre en place le modèle du Parcours clinique en santé mentale des nourrissons et des tout-petits d’ici cinq ans, et évaluer ses bienfaits en termes de services de promotion, prévention et traitement. Depuis 2015, le RSCE a fourni un financement essentiel pour promouvoir la santé mentale des nourrissons, qui a débouché sur l’élaboration d’une plateforme dédiée aux troubles neurodéveloppementaux en 2020. Cette plateforme en ligne procure un accès exhaustif à des ressources et outils de formation et d’accompagnement pour optimiser le développement des petits enfants tout en intégrant des formes d’apprentissage autochtones en vue d’élaborer des parcours cliniques. Cette plateforme sert également de fondement au projet émergent MHITEY, financé par IEMH. « Vivre une enfance en bonne santé est très important pour partir sur de bonnes bases dans la vie. Nous nous engageons à améliorer le bien-être mental et les services de santé fournis aux enfants au Canada. Les projets financés aujourd’hui permettront d’améliorer l’accès aux soins et de soutenir la santé mentale des jeunes enfants exposés aux violences familiales, à la maltraitance, la pauvreté et l’insuffisance de revenus. Félicitations aux gagnants de la subvention », déclare l’honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé. À l’heure actuelle, il n’y a pas, au Canada, d’approche systématique pour répondre aux besoins relatifs à la santé mentale des jeunes enfants et à ceux de leur famille. « Les médecins ne possèdent pas toujours les connaissances, les compétences et les outils nécessaires pour repérer les risques concernant la santé mentale des jeunes enfants. En outre, les services dédiés aux enfants dont la santé mentale est menacée ne sont pas toujours connus des médecins et des membres de la famille. De ce fait, les familles se heurtent à des difficultés et se sentent délaissées alors qu’elles tentent d’obtenir des services de santé mentale pour leurs enfants, » explique la Dre Kulkani, qui souligne l’importance du modèle de Parcours clinique en santé mentale des nourrissons et des tout-petits. « Par conséquent, les risques développementaux qui ne sont pas identifiés durant la petite enfance peuvent se matérialiser sous la forme de problèmes comportementaux et avoir des effets néfastes sur la santé mentale par la suite, lesquels exigeront beaucoup plus d’efforts de la part de l’enfant, de sa famille et des services sociaux pour y remédier », ajoute la Dre Kulkani. Depuis des décennies, le projet IEMH et ses partenaires ont noué des liens avec des organisations de secteurs divers, et avec les dirigeants communautaires et les familles pour acquérir la capacité de mieux prendre en charge les problèmes de santé mentale des nourrissons et des tout-petits. « Le modèle de Parcours clinique en santé mentale des nourrissons et des tout-petits s’appuie sur des recherches révolutionnaires, avec le soutien du Réseau pour la santé du cerveau des enfants, » déclare le Dr Reynolds. « Le groupe dédié à la promotion de la santé mentale des nourrissons et des tout-petits à ‘l’Hôpital des enfants malades a créé un modèle pour l’application pratique de la recherche, qui a pris la forme d’une initiative communautaire de mobilisation des capacités pour incorporer les questions de santé mentale de la petite enfance aux systèmes de santé, d’éducation et d’assistance sociale existants. » La Dre.Jennifer Zwicker, la Dre Sheri Madigan et la Dre Purnima Sundar font également partie de l’équipe de recherche principale chargée de ce projet, ainsi que le Dr James Reynolds et la Dre Chaya Kulkarni. L’équipe de recherche espère que le modèle de Parcours clinique démontrera sa capacité accrue, au sein des communautés, à soutenir la santé mentale des nourrissons et de tout-petits, à repérer les risques, et à remédier aux problèmes neurodéveloppementaux dans les cinq premières années de la vie de l’enfant. « Nous sommes fiers d’appuyer ce projet qui promeut des recherches permettant d’identifier, d’orienter et de soutenir les enfants canadiens dont la santé mentale est vulnérable, aussi précocement et efficacement que possible », déclare Nicola Lewis, DG du RSCE. « L’équipe du projet fait preuve de leadership au sein du RSCE, et nous attachons une grande valeur à son expertise dans le domaine de la santé mentale des nourrissons. » Le Réseau pour la santé du cerveau des enfants (RSCE) est un réseau national qui développe et met à profit les avancées scientifiques dans le domaine des technologies, des interventions et des soutiens visant à aider les enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux et leur famille à avoir la meilleure vie possible. La recherche scientifique dans le domaine de la santé cérébrale des enfants fait des progrès et le RSCE comble les écarts entre ces avancées scientifiques et la mise en place de solutions répondant directement aux besoins […]
Le RCS annonce l’octroi de 8,92 millions de dollars pour financer 24 projets de recherche et essais cliniques en médecine régénératrice auxquels participeront plus de 230 chercheurs, cliniciens et stagiaires de partout au Canada OTTAWA, Le 16 mai 2023 – Le Réseau de cellules souches (RCS) du Canada a annoncé aujourd’hui l’octroi de 8,92 millions de dollars pour financer 24 projets de recherche et essais cliniques dans le domaine de la médecine régénératrice. Accompagné d’un soutien en nature et en espèces de 23 organisations partenaires évalué à 9,44 millions de dollars, cet investissement permettra à la communauté canadienne de la médecine régénératrice de compter sur une enveloppe de 18,36 millions de dollars pour faire progresser la recherche dans 14 domaines pathologiques distincts, notamment la dystrophie musculaire, les lésions de la moelle épinière, les maladies du foie, la cicatrisation des plaies et l’ostéoarthrite. La médecine régénératrice, qui s’est principalement appuyée sur les cellules souches jusqu’ici, vise à remplacer, à réparer ou à régénérer les cellules, les tissus et les organes humains. Elle est considérée par de nombreux investisseurs, économistes et experts en politiques de santé comme la prochaine grande étape dans l’évolution de la médecine moderne. La médecine régénératrice offre la possibilité de stopper ou d’inverser la progression des maladies au lieu de simplement en atténuer les symptômes et, avec le soutien du Réseau de cellules souches, les chercheurs canadiens sont en train d’ouvrir la voie à des traitements de pointe pour plusieurs maladies, telles que le diabète de type 1, la dégénérescence rétinienne, les maladies pulmonaires et cardiaques, ainsi que pour des troubles neurodégénératifs comme la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Les projets et les essais cliniques annoncés aujourd’hui, qui touchent à l’ensemble de la filière de recherche, depuis l’innovation jusqu’à la commercialisation, seront menés à divers endroits au pays et 232 chercheurs, cliniciens et stagiaires de 12 établissements de recherche canadiens y participeront. L’annonce d’aujourd’hui concerne le second de deux concours de financement organisés par le RCS au cours de la période 2022-2025. La première série de subventions de recherche avait été annoncée en mai 2022, alors que 19,5 millions de dollars avaient été octroyés pour 32 projets de recherche et essais cliniques dans le domaine des cellules souches et de la médecine régénératrice. Au total, ces deux cycles d’investissement auront injecté 28,4 millions de dollars dans le secteur des cellules souches et de la médecine régénératrice, auxquels s’ajoutent les 31,8 millions de dollars provenant de partenaires. Ce financement aura globalement soutenu 56 projets liés à 26 domaines pathologiques ainsi que plus de 550 chercheurs, cliniciens et stagiaires. Il s’agit de loin de l’injection de fonds la plus importante de l’histoire du RCS. Citations « Notre gouvernement continue d’accorder une grande priorité aux investissements dans la recherche et l’innovation au Canada. C’est pourquoi nous sommes résolus à soutenir des organisations comme le Réseau de cellules souches. Les projets annoncés aujourd’hui, qui visent à libérer le potentiel de la médecine régénératrice, permettront au Canada de demeurer à l’avant-garde des recherches qui sauveront un jour des vies et amélioreront la santé et le bien-être des Canadiens. » – L’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie « Le Canada est un chef de file de la médecine régénératrice depuis que l’existence des cellules souches a été démontrée pour la première fois par deux Canadiens dans les années 1960. Aujourd’hui, alors que nous annonçons les résultats de notre second et dernier concours de financement révisé par des pairs pour la période 2022-2025, je suis ravi de soutenir des projets et des essais cliniques innovants et percutants qui permettront sûrement au Canada de rester à la fine pointe de la médecine régénératrice pendant de nombreuses années. » – Michael Rudnicki, O. C., Ph. D., FRS, MSRC, directeur scientifique, Réseau de cellules souches « L’amélioration de la santé commence par la recherche canadienne. Aujourd’hui, le RCS est fier d’investir dans 24 projets et essais cliniques qui donneront naissance aux thérapies et technologies personnalisées de demain. L’investissement annoncé aujourd’hui vise également à créer une économie florissante du savoir par la création d’emplois, la formation de la prochaine génération de talents et la stimulation des entreprises biotechnologies canadiennes, ainsi qu’à donner de l’espoir aux patients et à leurs familles. L’avantage concurrentiel du Canada réside dans ses réseaux de collaboration comme le RCS, et je suis convaincu que ce soutien financier contribuera à bâtir un secteur de la médecine régénératrice compétitif à l’échelle internationale. Notre avenir commence par la recherche. » – Cate Murray, présidente-directrice générale, Réseau de cellules souches -30- À propos du Réseau de cellules souches : Le Réseau de cellules souches (RCS) est un organisme canadien sans but lucratif qui soutient la recherche sur les cellules souches et la médecine régénératrice, la formation de la prochaine génération de travailleurs hautement qualifiés ainsi que la mobilisation et le transfert des connaissances issues de la recherche sur les cellules souches et la médecine régénératrice. Du laboratoire jusqu’à la clinique, l’objectif du RCS est de propulser, grâce à la recherche en médecine régénératrice, la création de thérapies et de technologies salvatrices, pour le bien de tous et de toutes. Fondé en 2001 avec le soutien du gouvernement du Canada, le RCS est passé de quelques dizaines de laboratoires à plus de 270 groupes de recherche de classe mondiale, soutenant plus de 250 projets de recherche et 30 essais cliniques. Il a contribué au démarrage ou à l’amélioration de plus de 25 entreprises biotechnologiques et à la formation de plus de 6 400 travailleurs hautement qualifiés. En 2021, le gouvernement du Canada a réitéré sa confiance et son appui à l’égard du RCS en y investissant 45 millions de dollars pour la période allant de 2022 à 2025. Personne-ressource pour les médias : Samantha Rae Ayoub Vice-présidente, communications et mobilisation des connaissances Réseau de cellules souches srae@stemcellnetwork.ca
OTTAWA, Le 16 mai 2023 – Le Comité parlementaire sur la recherche en santé (CPRS) et Recherche Canada ont le plaisir de présenter Réinventer la santé des enfants grâce à la recherche et à l’innovation pédiatriques révolutionnaires. Cet événement, sur invitation seulement, parrainé par Novo Nordisk Canada, Médicaments novateurs Canada et BioCanRx, mettra en vedette quinze chercheurs et innovateurs en santé incroyables de partout au Canada qui présenteront sur cinq sous-thèmes couvrant des sujets tels que les impacts à long terme de la COVID-19, la santé mentale et les essais cliniques pédiatriques. Les enfants ne sont PAS de « petits adultes ». Ils sont différents de leurs parents et des autres adultes et ils ont besoin de diagnostics, de thérapies et de traitements différents. De plus, l’amélioration de la santé et du bien-être des enfants a des répercussions profondes sur la santé des adultes et la réduction du fardeau croissant des maladies chroniques, non transmissibles des adultes. Ce dîner-buffet de type kiosque donnera aux parlementaires et aux invités spéciaux l’occasion de rencontrer certains des meilleurs et des plus brillants chercheurs et innovateurs canadiens en santé pédiatrique afin de mieux comprendre ce domaine de recherche fascinant. Merci aux généreux commanditaires de ce déjeuner du Comité parlementaire sur la recherche en santé, y compris le Child Development Institute, le Réseau pour la santé du cerveau des enfants, la Provincial Health Services Authority et l’Université de Regina. Date : Mardi 16 mai 2023 Lieu : Fairmont Château Laurier, Ottawa, Ontario Les medias socieaux : #HealthResearchCaucus Qui : THÈME 1: L’impact à long terme de la COVID-19 chez les enfants et les jeunes Piush Mandhane, M. D., Ph. D., FRCPC, Université de l’Alberta Caroline Quach-Thanh, OQ, M. D., MSc, Université de Montréal THÈME 2: La santé mentale des très jeunes enfants et des enfants d’âge scolaire Leena Augimeri, Ph. D., et Margaret Walsh, Child Development Institute Vivian Lee, Ph. D., Réseau de santé cérébrale des enfants | Université Carleton Lise Milne, Ph. D., Université de Régina THÈME 3: Les défis et les avantages des essais cliniques pédiatriques Matthew Bromwich, M. D., FRCSC, Institut de recherche du CHEO | Université d’Ottawa Doug Mahoney, Ph. D., BioCanRx | Université de Calgary THÈME 4: L’introduction de la médecine de précision pour améliorer les résultats des traitements pour enfants au Canada Christine Bear, Ph. D., Hôpital pour enfants malades (SickKids) Victoria Chester, Ph. D., Université du Nouveau-Brunswick Vijay Ramaswamy, M. D., Ph. D., FRCPC, Hôpital pour enfants malades (SickKids) | Université de Toronto THÈME 5: L’équité et la santé des enfants Lisa Christian, OD, FCOVD, FAAO, Association canadienne des optométristes (ACO) | Université de Waterloo Quynh Doan, MDCM, FRCPC, MHSc, Ph. D., Public Health Services Authority (PHSA) | Université de la Colombie-Britannique Stacey Marjerrison, Ph. D., Université McMaster Comité parlementaire sur la recherche en santé Président : Brendan Hanley, député (Yukon) Vice-présidentes : Stephen Ellis, député (Cumberland—Colchester), Carol Hughes, députée (Algoma—Manitoulin—Kapuskasing) Représentante du Sénat : L’Honorable Mohamed-Iqbal Ravalia, Sénateur (Terre-Neuve et Labrador) Recherche Canada Rose Goldstein, M.D., présidente du Conseil d’administration Deborah Gordon-El-Bihbety, présidente-directrice générale À propos de Recherche Canada Recherche Canada est une alliance nationale vouée à l’augmentation des investissements dans la recherche en santé par le biais de la défense collaborative des intérêts et de l’engagement des gouvernements, des universitaires, de l’industrie et des organismes sans but lucratif dans les efforts visant à accroître le soutien du financement à long terme de la recherche en santé. Pour en savoir plus, visitez rc-rc.ca. Depuis 2009, les événements du Comité parlementaire sur la recherche en santé sur la colline du Parlement aident à renseigner les politiciens sur les avantages sociaux et économiques de la recherche et de l’innovation en santé au Canada et à leur faire connaître des partenariats plurisectoriels entre des intervenants du milieu universitaire, du secteur privé et des organismes de bienfaisance en santé qui sont essentiels pour assurer la solidité de l’entreprise de recherche et du système d’innovation en santé. – 30 – Personne-ressource pour les médias : Mme Christie Tomkins Gestionnaire des politiques et des affaires publiques Recherche Canada 613-234-5129 ctomkins@rc-rc.ca
Par Heather Blumenthal Le Dr Uri Tabori occupe le poste de chef du programme de neuro-oncologie au Hospital for Sick Children, est professeur de pédiatrie et de biophysique médicale à l’Université de Toronto et est chercheur au Arthur and Sonia Labatt Brain Tumour Research Centre. Pour les enfants atteints de cancer qu’il soigne, par contre, il est connu comme « le grand docteur », pour le distinguer de ses collègues. Pour BioCanRx, il représente le potentiel de l’immunothérapie de révolutionner le traitement du cancer chez les enfants et les jeunes adultes. Il y a cinq ans, le Dr Tabori étudiait la possibilité d’utiliser des inhibiteurs de point de contrôle pour traiter des cancers infantiles hypermutants, des cancers causés par une déficience de réparation des mésappariements, ou dMMR. Ses travaux, menés par un consortium international, l’International Replication Repair Deficiency Consortium, qui a traité des enfants dans plus de 50 pays partout dans le monde, remportaient du succès là où d’autres traitements plus traditionnels comme la chimiothérapie et la radiothérapie échouaient. Ce traitement est depuis devenu une norme de traitement pour les enfants atteints de cancers hypermutants. Depuis ce premier article, le Dr Tabori et ses collègues ont traité plus de 100 enfants partout dans le monde. De ces enfants, entre 40 et 50 % sont toujours en vie trois ans après l’échec de la chimiothérapie et de la radiothérapie, ce qui, selon le Dr Tabori, est du jamais vu dans le cas de ces cancers malins récurrents. Si l’on ne tient pas compte des tumeurs cérébrales, le taux de réussite grimpe à 70 %. Et même dans le cas des tumeurs cérébrales, qui sont presque toujours fatales, le taux de réussite est de 30 %. Le recours à des inhibiteurs de point de contrôle a été particulièrement réussi dans le cas des cancers ultra-hypermutants. Cela semble contre-intuitif : parce qu’il y a davantage de mutations, le cancer devrait être plus difficile à traiter. Mais le Dr Tabori explique que c’est plutôt logique. Lorsqu’il y a plus de mutations, il y a plus de cibles pour les inhibiteurs de point de contrôle et donc plus de chances de réussite. Au moment de la parution de ce premier article, le Dr Tabori recevait du financement de BioCanRx pour trouver une façon d’utiliser l’analyse génomique pour déterminer quels enfants étaient plus susceptibles de bénéficier du traitement avec inhibiteurs de point de contrôle et quelles cellules immunitaires cibler. La cerise sur le gâteau, dit-il, serait de pouvoir vérifier la présence de ces biomarqueurs de façon non invasive. Cinq ans plus tard, le gâteau du Dr Tabori est décoré d’une manière qui lui vaudrait des prix dans tout concours de boulangerie. Lui et son équipe ont développé un test de caractérisation de l’instabilité génomique passe-bas (LOGIC) qui est sensible et spécifique à 100 % pour dépister les cancers hypermutants, au moyen d’échantillons de sang ou de salive. Il permet aussi de déterminer les enfants atteints de dMMR héréditaire. L’outil, qui analyse le génome du patient, peut être utilisé pour dépister rapidement des cancers hypermutants, étayer les décisions de traitement et suivre les patients atteints de ces cancers – tout ceci mieux, et à un coût moindre, qu’avec les méthodes traditionnelles. Cela signifie que le test LOGIC permet à un oncologue au Pakistan d’envoyer un échantillon de salive d’un enfant ayant un cancer et de savoir avec beaucoup de précision si l’enfant a un cancer héréditaire. Les médecins des pays à faible et moyen revenu peuvent rapidement savoir si un enfant a un cancer hypermutant, obtenir des recommandations quant à l’inhibiteur de point de contrôle qui fonctionnerait le mieux pour cet enfant et suivre la réponse de l’enfant au traitement au fil du temps. Le test LOGIC permet aussi la détection rapide du cancer, ce qui donne lieu à de meilleurs résultats. Et à titre d’exemple de la façon dont le financement dans un domaine, comme celui que BioCanRx a fourni pour le développement du test LOGIC, peut stimuler d’autres recherches, le Dr Tabori continue d’accroître la portée de ses travaux sur les cancers hypermutants. Il entreprend présentement un essai clinique international ciblant des tumeurs cérébrales qui ne fera appel qu’à l’immunothérapie pour traiter ces cancers – aucune chimiothérapie ni radiothérapie. Il met aussi à l’essai des combinaisons de différentes immunothérapies pour accroître le taux de survie après que seulement un médicament ait échoué, en utilisant des modèles animaux pour tester chaque combinaison par rapport à une tumeur spécifique avant qu’elle ne soit utilisée chez des humains. Le prochain défi de cet oncologue pédiatre infatigable? Utiliser le test LOGIC et d’autres outils pour développer un vaccin capable de prévenir les cancers hypermutants. Et ce n’est pas un rêve illusoire – cela fait présentement l’objet de recherches grâce une subvention des National Institutes of Health aux États-Unis. « Après tout, dit le Dr Tabori, la meilleure façon de traiter le cancer est de le prévenir. » BioCanRx est un membre de Recherche Canada : Une alliance pour les découvertes en santé et un commanditaire de le Dîner-buffet et réception-kiosques, Réinventer la santé des enfants grâce à la recherche et à l’innovation pédiatriques révolutionnaires. Pour en savoir plus, visitez le site rc-rc.ca/fr/.
Une nouvelle mutation à l’origine d’une maladie neurologique causant des mouvements en miroir UdeM Nouvelles « Cette avancée réalisée à l’Institut de recherches cliniques de Montréal pourrait ouvrir la voie vers de meilleurs diagnostics. » MOTS CLÉS: Université de Montréal, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) Un réseau d’essais cliniques reçoit 3,5 M$ pour son expansion nationale en vue de tester, d’étendre et d’accélérer de nouvelles thérapies pour le rétablissement après un AVC SRI Portail « Des antibiotiques étaient habituellement prescrits aux patients âgés externes atteints de la COVID-19 en Ontario pendant les deux premières années de la pandémie, même si les antibiotiques ne traitent pas le virus. » MOTS CLÉS: Université de Calgary, CanStroke L’épuisement professionnel chez les éducateurs et les travailleurs de la santé au Canada Recherche en santé mentale Canada « Un Canadien sur trois en âge de travailler souffre d’épuisement professionnel, ce qui peut entraîner des problèmes de santé physique et mentale et une baisse des performances professionnelles. » MOTS CLÉS: Recherche en santé mentale Canada Un médicament pour le cœur révolutionne le traitement des AVC Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa « Un médicament qui s’attaque aux caillots de sang et conçu pour les crises cardiaques sert maintenant de traitement standard pour un AVC ischémique aigu, en grande partie grâce à la recherche réalisée à L’Hôpital d’Ottawa. » MOTS CLÉS: Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa Le gouvernement du Canada investit dans la recherche interdisciplinaire à haut risque et à haut rendement pour appuyer l’innovation de premier plan au niveau mondial Index Santé « Des investissements dans près de 200 projets de recherche qui changeront la donne et consolideront la position du Canada en tant que leader dans les domaines de la science et de l’innovation. » MOTS CLÉS: Comité de coordination de la recherche au Canada, Conseil de recherches en sciences humaines
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