L’économie canadienne de la connaissance devrait bénéficier d’une main-d’œuvre hautement qualifiée dans le domaine des cellules souches et de la médecine régénérative

OTTAWA, le 26 mai 2020 – Aujourd’hui, le Réseau de cellules souches (RCS) du Canada a publié une étude portant sur la formation des futurs chefs de file de la recherche, intitulée Formation des chefs de file de la recherche de demain, qui décrit les impacts de près de 20 ans de formation professionnelle ciblée sur le secteur émergent de la médecine régénérative au Canada. L’analyse d’impact a suivi 1 500 stagiaires actuels et anciens du RCS (titulaires de maîtrise, doctorants et boursiers postdoctoraux) afin de déterminer la valeur de la formation du RCS et de savoir où leur cheminement de carrière les a menés. Un pourcentage impressionnant de 82 % d’entre eux a choisi de faire carrière au Canada, un nombre important de femmes occupant des emplois de haute qualité dans l’industrie biotechnologique et pharmaceutique en pleine croissance.

Le Canada est bien placé pour jouer un rôle actif dans le secteur mondial de la médecine régénérative, qui est actuellement évalué à 28 milliards de dollars US et qui devrait continuer à croître dans les années à venir. La capacité du Canada à capitaliser sur ce marché repose sur une main-d’œuvre qualifiée, prête et capable de stimuler l’innovation. En utilisant le soutien à la formation du RCS et de ses partenaires, les stagiaires du Réseau ont acquis les compétences spécialisées et pratiques nécessaires pour réussir et faire en sorte que le Canada reste compétitif. Ils sont également bien outillés pour réagir et s’adapter afin de répondre aux priorités immédiates de la recherche en santé, notamment les recherches sur la COVID-19.

Le Dr Michael Rudnicki, directeur scientifique et premier dirigeant du RCS, a déclaré, « alors que de nombreux pays participent à la lutte mondiale contre la COVID-19, nos chercheurs et stagiaires mettent rapidement en pratique leurs connaissances et leur expertise afin de mettre au point de nouvelles thérapies et d’approfondir notre compréhension du virus SRAS-CoV-2. Nous sommes fiers que nos programmes de formation donnent à notre communauté de chercheurs les moyens de réagir comme l’exige la santé publique. »

Le Réseau de cellules souches offre de la formation depuis 2001, et plus de 3 000 personnes ont participé à des programmes de formation spécialisée qui les préparent à réussir leur carrière dans le milieu universitaire et les entreprises. Voici quelques-unes des principales observations de l’analyse d’impact du RCS :

  • 82 % des stagiaires du RCS ont choisi de rester au Canada et ont trouvé un emploi se rapportant à leur formation universitaire;
  • 58 % des stagiaires du RCS travaillent dans des universités, des hôpitaux ou des instituts de recherche;
  • 25 % des stagiaires du RCS travaillent dans le secteur privé, notamment dans des entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques;
  • 55 % des stagiaires indiquent être des femmes et sont plus susceptibles de travailler en dehors des universités;
  • 61 % des stagiaires du RCS qui travaillent dans le secteur de la biotechnologie ou de la pharmacie sont des femmes.

Dans le cadre de l’analyse d’impact, une enquête a également été menée et les personnes qui ont répondu attribuent aux programmes de formation du RCS la mise en place de leurs réseaux professionnels et l’encadrement qui ont été essentiels à l’établissement de leurs parcours professionnels.

Selon Joshua Dierolf, doctorant à l’école de médecine et de dentisterie Schulich de l’Université Western, la formation qu’il a reçue a été de première classe. En tant qu’étudiant en cellules souches au Canada, il explique que les ressources offertes sont limitées. Le RCS lui a non seulement offert une formation dans ce domaine essentiel, mais il l’a aussi aidé à entrer en contact avec des experts de haut niveau qui lui offrent un mentorat et un soutien professionnel inestimables.

Dans l’ensemble, l’analyse d’impact démontre que les programmes de formation du RCS apportent une valeur importante et garantissent que la prochaine génération est bien outillée pour réussir et faire profiter le Canada de grands avantages sur les plans social, sanitaire et économique.

L’étude complète et les fiches récapitulatives peuvent être consultées à l’adresse suivante : https://stemcellnetwork.ca/fr/qui-nous-sommes/rapports-annuels/.

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Au sujet du Réseau de cellules souches
L’avenir de la santé est ici. Le Réseau de cellules souches (RCS) est un organisme national sans but lucratif qui soutient la recherche sur les cellules souches et la médecine régénérative, qui forme la prochaine génération de personnel hautement qualifié et qui organise des activités de sensibilisation à travers le Canada. Le RCS a pour objectif de faire progresser la science du laboratoire à la clinique dans l’intérêt des Canadiens. Le RCS bénéficie du soutien du gouvernement du Canada depuis sa création en 2001. Ce financement stratégique, évalué à plus de 100 millions de dollars, a bénéficié à environ 170 groupes de recherche de calibre mondial et à 3 000 stagiaires, et il a catalysé 24 essais cliniques.  https://stemcellnetwork.ca/fr/

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