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MONTRÉAL, le 23 novembre 2017 – Hier soir, deux leaders en promotion de la recherche en santé ont reçu le Prix du leadership en promotion de la santé de Recherche Canada. Christopher J. Paige, Ph. D., FCAHS, scientifique principal, Princess Margaret Cancer Centre, Réseau universitaire de santé, et Eleanor N. Fish, Ph. D., professeure, Département d’immunologie, et directrice adjointe, Collaborations et initiatives internationales, Université de Toronto; scientifique principale, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto, Réseau universitaire de santé; et chercheuse associée, Women’s College Research Institute, ont reçu le Prix du leadership en promotion de la santé de 2017 de Recherche Canada lors de la cérémonie de remise du Prix Galien et de la Médaille d’honneur de la FRS qui a eu lieu à Montréal.
Le Prix du leadership en promotion de la recherche de Recherche Canada a été créé pour rendre hommage à des champions exceptionnels de la recherche et de l’innovation en santé au niveau local, régional ou national – des défenseurs qui renseignent les décideurs, le public et les médias sur les bienfaits sociaux, économiques et pour la santé de la recherche et de l’innovation en santé au Canada.
« Notre secteur a la chance d’avoir de nombreuses bonnes personnes et organisations qui travaillent inlassablement pour s’assurer que la recherche en santé bénéficie du soutien des Canadiens et de leurs dirigeants », a dit le M. Robert McMaster, président du Conseil d’administration de Recherche Canada et vice-président de la recherche à Vancouver Coastal Health en décrivant la liste exceptionnelle de candidats qui ont été proposés pour le prix de 2017. « C’est la capacité de notre travail de sauver des vies qui confère son caractère si spécial à cette activité et qui rend nos champions si chers à nos yeux », a-t-il ajouté.
« Il y a beaucoup de concurrence entre les organisations pour attirer l’attention et le soutien du public, et c’est le travail des docteurs Paige et Fish et de nos champions de la promotion de notre travail qui fait en sorte que la recherche et l’innovation en santé demeure de grandes priorités de tous les gouvernements et du public », a affirmé Mme Deborah Gordon-El-Bihbety, présidente-directrice générale de Recherche Canada.
Recherche Canada continuera de reconnaître les réalisations d’autres champions pendant les années à venir en remettant ce prix annuel, et elle tient à remercier toutes les personnes qui ont proposé des candidats pour cette année.
Pour de plus amples informations sur les prix de Recherche Canada :
Sean Dillon-Fordyce
Gestionnaire des communications,
Recherche Canada
Téléphone : 613-277-4757
Courriel : sfordyce@rc-rc.ca
À propos de Recherche Canada
Recherche Canada est une vaste alliance nationale vouée à l’accroissement des investissements en recherche en santé par le biais de la défense des intérêts axée sur la collaboration. Nous croyons que la recherche en santé est un avantage partagé, une responsabilité partagée et un investissement dans l’avenir du Canada. Nous faisons appel aux gouvernements, aux universitaires, à l’industrie et aux organismes sans but lucratif afin de renforcer le soutien d’un financement équilibré et à long terme de la recherche en santé – d’investissements qui solidifient le système d’innovation du Canada et mènent à des soins de santé meilleurs et soutenables, à de nouvelles occasions de commercialisation et à des emplois spécialisés pour les Canadiens.
À propos des lauréats
Christopher J. Paige, Ph. D., FCAHS
Dr Paige a obtenu un doctorat en immunologie à la division Sloan-Kettering de l’École d’études supérieures en sciences médicales de l’Université Cornell en 1979. Il est devenu membre de 
l’Institut d’immunologie de Bâle, en Suisse, où il a travaillé de 1980 à 1987 avant de se joindre à l’Institut du cancer de l’Ontario à titre de scientifique principal en 1987. En 1990, M. Paige est devenu le directeur fondateur du Centre de recherche sur l’arthrite et l’auto-immunité ainsi que le directeur de la recherche à l’Hôpital Wellesley. En 1998, il est retourné à l’Institut du cancer de l’Ontario pour assumer le rôle de vice-président de la recherche et il est par la suite devenu vice-président de la recherche au Réseau universitaire de santé qui comprend quatre hôpitaux : l’Institut de réadaptation de Toronto, l’Hôpital Toronto General, l’Hôpital Toronto Western et le Princess Margaret Cancer Centre. Il est professeur aux départements de biophysique médicale et d’immunologie à l’Université de Toronto.
M. Paige est un chef de file mondialement reconnu dans le domaine du développement des lymphocytes et de la formation d’anticorps et il gère un programme de recherche actif visant à entraîner le système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses. Il a siégé aux conseils consultatifs de recherche du National Cancer Institute et de la Société de l’arthrite. Il a été président de BioDiscovery Toronto, un consortium de 12 hôpitaux et universités de Toronto engagés dans la commercialisation des découvertes issues de la recherche. Il est aussi membre des conseils d’administration de l’Institut de recherche Terry Fox et de Recherche Canada. M. Paige est également un administrateur et le fondateur scientifique d’AvroBio, une entreprise de biotechnologie qui met au point des thérapies géniques à base de virus contre le cancer et des maladies rares. Il est le directeur général de UHN Shanghai, un établissement de développement de médicaments en Chine.
Eleanor N. Fish, Ph. D.
Mme Fish est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé des femmes et l’immunobiologie de niveau 1 et une boursière McLaughlin, et elle a été élue fellow de l’American Academy of
Microbiologists. En 2015, Mme Fish a été élue associée de l’Académie africaine des sciences.
Mme Fish a obtenu son B. Sc. en chimie biologique à l’Université de Manchester, en Angleterre, sa maîtrise en virologie au King’s College de l’Université de Londres, en Angleterre et sa maîtrise en biologie cellulaire à l’Institut des sciences médicales de l’Université de Toronto, au Canada.
Mme Fish étudie les interactions des interférons et des chimiokines avec leurs récepteurs dans les cellules et tissus normaux et pathologiques. Elle s’intéresse particulièrement aux interactions entre les agents pathogènes et leurs hôtes au niveau cellulaire et moléculaire, notamment en rapport avec les virus et les interférons. Pendant l’épidémie de SRAS de 2003 à Toronto, elle a entrepris des recherches sur le potentiel thérapeutique des interférons chez les patients ayant le SRAS. Les résultats encourageants de ces études ont amené son groupe à diriger ses efforts vers l’examen de l’activité des interférons contre plusieurs nouvelles maladies infectieuses, dont les virus de la grippe H5N1 et de la grippe pandémique H1N1. Récemment, ses recherches ont été axées sur l’étude de l’efficacité thérapeutique du traitement par interféron de la maladie à virus Ebola, et un essai clinique se déroule en Guinée. Mme Fish a été membre d’un groupe de travail de l’OMS chargé d’évaluer l’efficacité thérapeutique de différentes interventions à base de vaccins et d’antiviraux contre le virus Ebola. Elle a continué de travailler en Guinée à la fin de l’épidémie d’Ebola afin d’accroître la capacité en sciences et en technologie, notamment en recherche médicale et en soutien clinique. Elle a obtenu un financement et l’appui de partenaires internationaux à cette fin. D’autres travaux de recherche de Mme Fish visent à comprendre les mécanismes immunitaires qui agissent dans les cas d’auto-immunité et qui sont liés à l’arthrite rhumatoïde et à la sclérose en plaques. Récemment, Mme Fish a entrepris des recherches sur le cancer du sein dans le but de comprendre comment des altérations du métabolisme attribuables aux chimiokines influent sur la croissance et la métastase de tumeurs du sein.
La recherche de Mme Fish a aussi une portée mondiale, notamment dans les régions pauvres en ressources. Pendant de nombreuses années, elle a participé, à titre de professeure invitée, à l’établissement de programmes d’études et à des activités de mentorat auprès des professeurs et des étudiants au Département d’immunologie de l’Université Moi au Kenya. Ce travail a pris de l’ampleur et englobe maintenant la mise au point continue de cours de base en sciences qui sont pertinents pour les médecins, les infirmières et les dentistes en formation. Elle a mis ces cours à la disposition de différents établissements partout au Kenya. En plus, elle a lancé une initiative internationale – Beyond Science Initiative – un consortium reliant des érudits d’établissements universitaires du monde entier. BSI constitue un forum pour le dialogue, le mentorat et l’établissement de relations, dont le but est de réduire les différences dans l’accès aux connaissances universitaires et de favoriser les partenariats entre les chefs de file mondiaux de la prochaine génération de scientifiques. www.beyondsciences.org.