Un rapport récent prône un accès universel aux ressources canadiennes d’information sur les médicaments

 

 

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

 

Ottawa, le 22 janvier 2018. — Une ressource d’information sur les médicaments à accès universel pourrait permettre de réduire le mauvais usage des médicaments et le nombre d’erreurs, voire de sauver des vies. Partant de ce fait, un groupe de recherche canadien est à mettre au point des façons d’accroître l’accessibilité et la normalisation de l’information sur les médicaments au bénéfice des fournisseurs de soins, des patients et des familles.

Le Groupe de recherche sur la politique rationnelle en matière de thérapeutique et de médicaments, dont les travaux portent sur la pertinence des médicaments et l’accès aux médicaments, a relevé des lacunes dans l’accès aux ressources d’information sur les médicaments existant au Canada. Cette situation pourrait entraîner des prescriptions inappropriées et un mauvais usage des médicaments. Bien que ces ressources existent déjà, elles ne sont pas accessibles par tous, n’ont pas été pensées pour être utilisées autant par les médecins que par les patients, ne sont régies par aucune norme de qualité et les médecins doivent généralement les payer de leurs poches soit directement soit au moyen de frais d’abonnements.

Coïncidant avec ces préoccupations, le Groupe s’est associé à l’Institut de recherche Bruyère, au Département de médecine familiale de l’Université d’Ottawa et à d’autres parties intéressées pour publier un rapport synthèse renfermant les résultats obtenus à la suite d’une table ronde multipartite nationale financée par les Instituts de recherche en santé du Canada. Les objectifs de ce colloque étaient de mettre en évidence les besoins d’information sur les médicaments des Canadiennes et des Canadiens, d’examiner les ressources actuellement disponibles, d’étudier les exemples d’autres pays et de déterminer les caractéristiques que devraient idéalement avoir les ressources compte tenu des besoins des patients et des fournisseurs de soins de santé.

« Tous les fournisseurs de soins de santé du Canada devraient avoir un accès universel aux mêmes informations de qualité supérieure concernant les médicaments, mais à ce jour, ils ne l’ont pas. Ce problème est profondément préoccupant », explique la Dre Lise Bjerre, chercheuse au sein du Groupe de recherche sur la politique rationnelle en matière de thérapeutique et de médicaments, dirigeante du projet et chercheuse clinicienne à l’Université d’Ottawa et à l’Institut de recherche Bruyère.

Près de vingt-cinq pour cent des événements néfastes qui atteignent les patients de nos hôpitaux sont liés aux erreurs de médicaments; ce fait est inacceptable et évitable. À son tour, le Groupe lance un appel au gouvernement fédéral pour obtenir son appui. Le rapport révèle que le gouvernement fédéral finance l’accès universel à des informations de qualité élevée sur les médicaments, qui satisfont les besoins et des fournisseurs de soins de santé et des patients canadiens.

Ces recommandations proviennent d’un groupe diversifié d’organismes, d’associations et d’instituts du domaine de la santé et de soutien aux patients qui désirent se faire entendre partout au Canada. Parmi les tenants et les défenseurs de la vision et des recommandations mises de l’avant dans ce rapport, nous retrouvons l’Institut canadien pour la sécurité des patients, l’Association médicale canadienne, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, l’Association canadienne des pharmaciens, l’Institut pour l’utilisation sécuritaire des médicaments du Canada, la Fédération nationale des retraités et l’Inforoute Santé Canada, pour n’en nommer que quelques-uns.

 

« Les Pays-Bas, l’Australie et le Danemark reconnaissent que l’accès à l’information sur les médicaments est un élément central dans les soins de haute qualité axés sur les patients. Ces pays sont des innovateurs mondiaux et des figures de proue dans ce domaine », précise la Dre Bjerre. « Il est grand temps que le Canada rattrape son retard. »

 

Pour un supplément d’information, on consulte le rapport intégral en ligne (en anglais).

 

 

– 30 –

 

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec :

Stéphanie Girard, directrice
Marketing, Communications et Engagement communautaire
Soins continus Bruyère
43, rue Bruyère, Ottawa (Ontario)  K1N 5C8
613-562-6262, poste 4022
sgirard@bruyere.org

 

Au sujet de l’Institut de recherche Bruyère

L’Institut de recherche Bruyère appuie les chercheurs qui contribuent à améliorer le système de soins de santé et à le rendre plus efficace pour qu’il puisse fournir les meilleurs soins possible aux patients, aux résidents et à leur famille. Fier partenaire de Soins continus Bruyère, de l’Université d’Ottawa et d’autres organismes, il fournit des solutions pour améliorer la santé et les soins de santé des Canadiens âgés et frêles. Les travaux de recherche de l’Institut sont principalement concentrés sur les données probantes, l’évaluation du système de santé, la santé du cerveau, la gériatrie, la réadaptation et les soins primaires.

 

Au sujet du Département de médecine familiale de l’Université d’Ottawa

Le Département de médecine familiale de l’Université d’Ottawa pilote la recherche et l’éducation dans les soins primaires. Ensemble, notre corps professoral de plus de 500 membres et notre équipe administrative dévouée œuvrent à offrir un vaste éventail de programmes d’enseignement dans les deux langues officielles en milieu urbain et rural. Établi en 2000, le Centre de recherche C. T. Lamont en soins de santé primaires est la branche de recherche du Département et s’est imposé comme chef de file national en matière de recherche en soins primaires. Nos résidents et les membres de notre corps professoral peuvent compter sur des bourses et des projets de recherche qui améliorent la qualité et la prestation des soins primaires à la population canadienne.